Un Belge en Suisse

Découvrir la Région d’Aletsch avec les bons plans de David Kestens

David Kestens (51 ans) connaît la Région d’Aletsch, en Valais, comme sa poche. Il a débuté en Suisse comme serveur dans un bistrot; aujourd’hui, il occupe le poste de Directeur Marketing de la Région d’Aletsch. Son ascension sociale, il la doit à un véritable amour pour le Valais et ses paysages magnifiques qui forcent l’admiration. 

« À la fin de chaque saison, j’attends avec impatience la suivante. En Valais, chaque cycle est bien marqué : la neige s’invite en hiver, le soleil en été, l’automne se pare de couleurs chaleureuses et au printemps, les prairies fleuries sont un régal pour les yeux. Je le dis toujours : la vie est trop courte pour visiter tous les beaux endroits qui m’entourent ! Car, en Valais, tout mérite le détour, à commencer par le glacier d’Aletsch, le plus grand, long, vaste, gigantesque glacier des Alpes, que l’on peut contempler de quatre points de vue panoramiques : Hohfluh, Moosfluh, Eggishorn et Bettmerhorn – d’où l’on voit également le mont Cervin

« Face au géant glacier d’Aletsch, on se sent tout petit. Il incite à l’humilité ! » 

David Kestens

Géant de glace et qualité de vie 

« J’ai enseigné dans une école secondaire en Belgique pendant deux ans. Puis, j’ai fait le point : soit je partais à l’étranger, soit je m’installais en Belgique pour toujours ! » Son épouse, Gitta, en était arrivée à la même conclusion. Alors, ils sont partis ensemble en Nouvelle-Zélande pour un périple à vélo de dix mois. Ils pensaient même y rester. Mais le couple est revenu en Belgique, parce que c’était le bout du monde, loin, trop loin de la famille et de leurs amis.

Peu de temps après, Gitta a trouvé un job de kinésithérapeute en Suisse. David est allé la rejoindre. Très vite, ils ont su que c’était dans le Valais qu’ils voulaient faire leur vie … 22 ans après son arrivée en Suisse, et après avoir accepté plusieurs emplois, David Kestens occupe aujourd’hui le poste de Directeur Marketing de la Région d’Aletsch : un paradis pour les amateurs de randonnée, ski, snowboard, raquettes, luge, qui sont aux premières loges pour admirer des géants de plus de 4000m et l’Aletsch au cœur de l’espace protégé Jungfrau-Aletsch, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. 

« En me rendant au travail à vélo et en train, à 45 kilomètres de la maison, je vois tous les jours à quel point le Valais est magnifique. En Suisse, la qualité de vie est très élevée : sécurité sociale, éducation, bonne gouvernance … Les référendums donnent vraiment aux citoyens l’impression de participer à la prise de décisions politiques, c’est hautement appréciable. Gitta et moi sommes naturalisés suisses et nos trois enfants sont également suisses, puisque nés ici. Pourtant le flamand reste notre langue maternelle. Et lorsque nous regardons les championnats d’Europe ou la Coupe du monde de football, ma femme et moi-même supportons d’abord la Belgique mais nos enfants encouragent la Suisse ! » 

Thermes et vendanges

L’été, le Valais offre un cadre idéal pour la rando, les raquettes, l’escalade, le VTT et une journée aux thermes. « Je vous recommande la station thermale de Leukerbad (Loèche-les-Bains). Après une journée de sport, on se détend dans des eaux riches en minéraux qui jaillissent de la montagne. Un air alpin, un magnifique environnement, une invitation à se relaxer, que demander de plus ? » 

Les incontournables du Valais ? « Tous les villages de montagne sont beaux ! Et invitent à des randonnées l’été ou à des raquettes l’hiver dans des endroits où l’on se sent seul au monde ! »  Et l’automne ? « Lorsque les feuilles du mélèze prennent une belle couleur jaune flamboyant, débute la récolte des raisons. Fin septembre, le Valais bénéficie souvent d’une belle arrière-saison. « Vous roulez à vélo entre les vignobles de la vallée. »

Ma femme et moi avons fait construire une maison durable entre les vignes, près de Leuk (Loèche). Sur notre terrain, se trouvent quelques vieilles vignes et, chaque année, on apporte notre récolte à un vigneron. J’aime mes raisins, ce paysage, la vie ici. Deux fois par an, nous rentrons au pays, en Belgique, pour voir la famille et les amis, mais je préférerais les recevoir ici, en Suisse – c’est tellement beau le Valais. 

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